Une histoire inachevée

Cette semaine, je publie le 2e texte d'un lecteur et j'en profite encore une fois pour vous remercier de m'envoyer vos textes. J'adore vous lire.

ma plus belle histoire est une "non-histoire" en fait....une histoire inachevée....(copié d'un forum ou je l'ai posté, pour les soupçons de plagiat)...
contexte : le lycée
laps de temps : 3 ans....
Tout débute en seconde , donc 16 ans, en proie à toute les hormones imaginable dans mon frêle corps, je chassais la gueuse par tout les moyens au lycée.....pas trop moche physiquement, un vocabulaire de vendeur de cuisine, et une posture mi-rebelle mi-poète incompris me rendait apte a attirer de gentilles demoiselles .....je consommais et coupais court rapidement dès que je sentais un attachement poindre, "on n'enferme pas un papillon dans une cage" .....au cours de cette année de seconde, je finis par remarquer Clara......Pas spécialement belle mais beaucoup de charme, réservée, ce je ne sais quoi de timidité qui me fait fondre.....rapidement, sans faire attention, je tombe résolument sous le charme de cette discrète au charme vénéneux.... je réussis à l'approcher, nous discutons ensemble , mais cette fille me paralyse....devant elle, je me sens bête , incapable d'avoir un de ces traits d'esprit dont je me sais pourtant parfois capable.... je suis sans arme face à elle, je sens bien que parfois elle tente de se rapprocher légèrement mais j'ai "peur" de la gêner, j'évite de la toucher, je la laisse passer dans les couloirs....ma seule arme, les regards furtifs, et quelques taquineries maladroites.elle est interne , je pousse même le bouchon chaque semaine jusqu'à attendre 1 heure sur le trottoir qu'elle passe en voiture pour échanger un dernier regard le vendredi soir..s'ensuivent des mois ainsi, à se tourner autour, a tergiverser, à lui faire une cour maladroite .. arrive "une soirée cartable"....une soirée en discothèque ou tout le lycée se retrouve pour fêter les vacances, ce devait être ma soirée, "notre soirée"....et là dans le bar surplombant la discothèque , le drame.....une fille bien mignonne , m'accoste au comptoir, me fait un grand sourire et me trouve "mignon"......10 minutes plus tard ,ni une, ni deux, je l'empoigne et lui décoche un baiser de cinéma interminable.......foutues hormones..... cela ne rate pas, clara entre, accompagnée de ses amies qui n'ont jamais pu me blairer et qui aimaient bien me descendre en flamme..... je la vois, croise son regard.....un regard dont je me souviens encore...plein d'incompréhension.....
Plus tard dans la soirée, j'ai tenté de lui parler, mais je me suis heurté a son incompréhension....j'ai tenté de me déclarer (je la vénérais tellement que j'avais préparé un laïus maladroit) mais elle m'a opposée une fin de non recevoir, blessée qu'elle était (je ne peux lui en vouloir).
Durant les deux ans qui ont suivis, je n'ai jamais renoncé dans ma cour discrète, on s'écrivait à chaque vacances (j'ai encore certaines de ses lettres), j'ai même fait 40 bornes en mobylette pour la voir chez elle....au passage, j'ai crevé au retour et j'ai du expliquer à mon père ce que je foutais a 30 bornes en pleine brousse ....mais c'était trop tard, je m'étais fait best friendisé et étais devenu un quelconque confident sur ses problèmes de cœur ... je n'ai jamais réussi à être sincère et a vider réellement mon sac avec elle ....et le coup de grâce, elle me l'a donné en terminale à la fin de l'année, en boite de nuit.... c'était la séquence slow, je l'invite, je la serre contre moi, ce moment est divin...... .sa joue contre la mienne....elle s'écarte légèrement... me regarde et me dit : "je t'ai aimé, spot.....si tu savais comme je t'ai aimé...." je n'ai rien pu dire.....je l'ai planté là, sur la piste et je suis rentré chez moi.....
On s'est écris un peu durant l'été mais j'avais trop donné....jamais revue...
Comme toi Divine, je me demande souvent ce qui aurait pu se passer si j'avais fais les choses différemment.....simplement lui parler , m'ouvrir à elle......je n'ai jamais pu l'oublier...mais bon, je crois qu'avec le temps j'ai un peu tendance à l'idéaliser....