mardi 3 janvier 2012

respirer

Il y a quelques semaines, j'étais dans une soirée et j'ai rencontrer l'Infirmier Auxiliaire. Dans les 2 dernières semaines, nous avons facilement eu 5 ou 6 dates, puis aujourd'hui nous avons fait l'amour pour la première fois.
Vous savez comme moi qu'à 38 ans, avec le bagage émotif c'est à peu près à cet instant qu'on arrêter de respirer.
Que va-t-il se passer à compter de maintenant?
Malgré le fait que je crois en cette relation qui débute, malgré le fait que je crois sincèrement qu'il est un homme incroyable, j'ai la trouille.
Et si c'était moi le problème? Si j'étais incapable d'entretenir une relation saine avec un homme? Si mon placart était tellement rempli de squelette qu'il ne reste plus de place à l'amour?
Je me retiens pour ne pas avoir les même paterns destructifs de certaines relations passés, je suis consciente que dans plusieurs relations, le blame pour la rupture est sur mon dos à moi. L'amour m'a tellement fait mal que je n'ai aucune idée comment faire pour ne pas l'attaquer de plein front et m'assurer que tout termine avant de n'être vraiment amoureuse.
Mais le truc, c'est que lui, j'ai envie de voir ce qui peut se passer, il est sincèrement extraordinaire.
Aujourd'hui, je suis rentrée chez moi et je me suis dis que c'était possiblement le moment ou je n'aurais plus de nouvelles, comme nous avons fait l'amour. Si c'était tout ce qu'il voulait?
A-t-il senti ma peur? Je n'étais pas chez moi depuis 5 minutes qu'il m'appellait pour me dire qu'il voulait me voir demain soir.....
..................... je respire...................
Jusqu'à demain.....................................

Pensez-vous qu'on se remet entièrement un jour des blessures infligées dans nos relations précédentes?

jeudi 8 décembre 2011

À la pêche aux hommes

J’avais placé une annonce sur Plenty of fish il y a des mois de cela. J’ai eu quelques messages, rien de bien excitant puis j’ai oublié que j’avais cette annonce et la semaine dernière j’ai reçu un mail sur mon téléphone m’avisant d’un message.

Le mec semblait sympa, son message était intéressant et humoristique et il avait une belle gueule. Why not.

Après quelques convos par texto, nous avons upgradé aux appels en début de semaine et hier soir nous avons eu notre première date.

Charmant, intéressant, intelligent et drôle. L’attirance n’est pas à 100% de mon coté mais je sens que je vais ressortir avec lui. La soirée à été courte mais sympa. Nous sommes allés prendre un verre dans une rhumerie et nous avons discuté.

Puis ce matin j’ai reçu un texto me disant qu’il avait passé une charmante soirée en ma compagnie et qu’il aimerait me revoir vendredi. J’ai accepté.

Parfois c’est simple, c’est possiblement le signe de la maturité. Et comme c’est bon de rencontrer un homme qui sait ce qu’il désire.

À suivre??

mercredi 30 novembre 2011

Sadomasochisme

La semaine dernière je vous parlais d’un homme que j’ai rencontré, combien nous étions misérable tous les deux. Faudrait bien lui trouver un nom. Après ce que j’ai à vous raconter, vous comprendrez pourquoi il s’appelle maintenant le Fidèle.

Donc lundi, nous nous sommes rapidement croisé et toutes les bonnes intentions du monde se sont envolé la seconde qu’il m’a prit dans ses bras et m’a fait la bise. Le bonheur dans ses bras! Alors lundi soir je lui ai envoyé un texto lui demandant de manger ensemble mardi parce que clairement, toutes nos bonnes intentions ne valaient rien du tout.

Mardi midi, je lui ai parlé avec mon cœur, ça été difficile. Il m’a confié qu’il m’aimait énormément, qu’il avait aussi des sentiments, mais qu’à notre âge on ne recommençait pas toujours nos histoires d’amour. Alors même si en ce moment il vivait une période difficile à la maison, c’était important pour lui de tout donner à sa relation. Il m’a aussi dit qu’il ne voulait jamais me blesser, que j’étais importante pour lui et qu’il n’allait jamais me mentir.

Alors je me retrouve dans une situation avec un homme pour qui mon cœur craque totalement mais la relation est impossible. Je vous l’avoue bien humblement, je suis folle de lui.

Comme quoi la vie, S’t’une Bitch.

jeudi 24 novembre 2011

There's a boy

Au début de l’été, vers le mois de mai, mon regard à croiser celui d’un bel inconnu pendant mon heure de lunch. A compter de ce jour, tous les midis et toutes les pauses après midi, je le croisais. Impossible d’arrêter de le regarder, de lui sourire, mais le courage de lui parler me manquait.

Puis un jour j’ai demandé l’aide d’un complice afin de savoir s’il était célibataire. La réponse du complice en question, l’homme est marié mais dit au complice que je devrais m’identifier, on peut toujours discuter et être des amis.

2 semaines plus tard, je me décide enfin à l’aborder, et à compter de ce moment, nous somme devenus inséparables. Tous nos diner ensemble, tous nos temps de pause ensemble et plusieurs courriels et textos en soirée et le week end.

Puis j’ai compris il y a quelques semaines que j’avais le béguin grave pour lui. Le malheur. D’après les collègues qui nous voient ensemble, il a aussi le béguin pour moi. Mais monsieur est marié, alors ça ne sert à rien.

J’ai dernièrement fait une détox de 2 semaines, sans aucun contact en personnes, par mail ou par texto. La seconde ou je l’ai revu, mon cœur à fait boom. C’est là que j’ai su que j’étais dans la merde.

Dimanche soir dernier je lui ai écris un mail lui expliquant comment je me sentais et combien c’était difficile pour moi de passer tout ce temps avec lui, quand clairement, j’ai une envie folle d’enrouler mes jambes autour de sa taille. Je lui ai demandé d’être plus fort que moi, de couper les ponts. Qu’on peut se saluer quand on se croise, mais fini les lunchs, les fous rires, les calins, les textos , les accolades.

Il a fait l’impensable, il m’a écouté. Depuis lundi, rien.

Je suis misérable depuis.

Aujourd’hui je l’ai croisé et vous savez quoi, il semble aussi misérable que moi.

Un tout petit baume sur ma peine.

samedi 12 novembre 2011

Un age à l'amour

Si vous me lisez depuis un moment, vous savez qu'en général je ne discrimine pas. Dernièrement une copine me parlait d'un rancard qu'elle a eu. Un mec qu'elle a rencontré dans une file d'attente quelque part, j'ai oublié où, puis il a entamé la conversation avec elle et, malgré qu'il semble plus vieux, elle a apprécié le geste et lui à donné son numéro de téléphone quand il a demandé.
Fast forward 1 semaine plus tard, premier rendez-vous. Il ne propose rien de concrêt et ils se rejoignent pour un café.
mentionnons que la copine en question a mon age et que monsieur a 55 ans. D'après ce qu'elle me dit, c'est un homme qui parait bien et il était en uniforme quand elle l'a rencontré.
Après la première date, elle me confirme qu'il n'y en aura pas de seconde. Rien d'intéressant à raconter, grands moments de silence, aucun style vestimentaire, de grace il portait un sac banane autour de la taille et en plus, elle a cru qu'il boitait un peu!!
Est-ce l'age ou simplement un manque de points communs?
Est-ce qu'une femme mi-trentaine peut réellement avoir une relation avec un homme de cet age?
Vous en pensez-quoi?

lundi 31 octobre 2011

Je hais les couples qui me rappellent que je suis seule

Dernièrement je passe énormément de temps avec un pote qui est dans une toute nouvelle relation. J'adore sa copine, sincèrement. Elle est gentille, attentionnée, intelligente, drôle et vraiment, j'aime passer du temps avec elle.
Mais voyez vous, moi je suis seule. Et ce pote, qu'on le veuille ou non, était un peu mon amoureux platonique avant qu'il rencontre sa copine. Il était comme le mec de service, mon escorte de sorties, mes plans week ends. Puis là, je dois le partager, en plus avec quelqu'un à qui je n'arrive pas à la cheville. Car même si je suis sa très bonne amie, elle est sa copine. Alors passer du temps avec lui seul est quasiment devenu impossible. Est-ce un peu de jalousie?


dimanche 30 octobre 2011

l'amitié sens unique

On dit de moi qu'on m'aime ou on me déteste. Rarement ai-je rencontré quelqu'un qui m'était indifférant. De mon coté, quand j'aime quelqu'un, j'ai tendance à me faire très maternelle. J'ai souvent l'impression de materner mes amies. Je veux le meilleures pour elles et surtout je veux tout faire pour leur éviter de souffrir.
Parfois je me demande si j'en fais trop. Parce que quand c'est mon tour de souffrir, je me retrouve souvent seule, sans épaule pour pleurer.
On attribue souvent le syndrome du grand coeur à la femme ronde, pensez-vous que c'est vrai?
Est-ce une façon de chercher de l'amour que d'en donner autant? L'acceptation? Une façon de faire oublier notre gros corps?
Un peu comme la grosse qui est toujours le clown de service?
Aujourd'hui je me demandais, si je me permettais d'être un peu plus égoïste, de penser à moi avant les autres, de dire non aux amis qui me font des demandes que je trouve parfois démesuré et de le dire quand je trouve qu'une amie agit comme une garce envers moi plutôt que de lui pardonner automatiquement, serais-je plus épanouie? On essaie?