jeudi 24 novembre 2011

There's a boy

Au début de l’été, vers le mois de mai, mon regard à croiser celui d’un bel inconnu pendant mon heure de lunch. A compter de ce jour, tous les midis et toutes les pauses après midi, je le croisais. Impossible d’arrêter de le regarder, de lui sourire, mais le courage de lui parler me manquait.

Puis un jour j’ai demandé l’aide d’un complice afin de savoir s’il était célibataire. La réponse du complice en question, l’homme est marié mais dit au complice que je devrais m’identifier, on peut toujours discuter et être des amis.

2 semaines plus tard, je me décide enfin à l’aborder, et à compter de ce moment, nous somme devenus inséparables. Tous nos diner ensemble, tous nos temps de pause ensemble et plusieurs courriels et textos en soirée et le week end.

Puis j’ai compris il y a quelques semaines que j’avais le béguin grave pour lui. Le malheur. D’après les collègues qui nous voient ensemble, il a aussi le béguin pour moi. Mais monsieur est marié, alors ça ne sert à rien.

J’ai dernièrement fait une détox de 2 semaines, sans aucun contact en personnes, par mail ou par texto. La seconde ou je l’ai revu, mon cœur à fait boom. C’est là que j’ai su que j’étais dans la merde.

Dimanche soir dernier je lui ai écris un mail lui expliquant comment je me sentais et combien c’était difficile pour moi de passer tout ce temps avec lui, quand clairement, j’ai une envie folle d’enrouler mes jambes autour de sa taille. Je lui ai demandé d’être plus fort que moi, de couper les ponts. Qu’on peut se saluer quand on se croise, mais fini les lunchs, les fous rires, les calins, les textos , les accolades.

Il a fait l’impensable, il m’a écouté. Depuis lundi, rien.

Je suis misérable depuis.

Aujourd’hui je l’ai croisé et vous savez quoi, il semble aussi misérable que moi.

Un tout petit baume sur ma peine.

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