dimanche 21 juin 2009

Comment j'ai arrêté de t'aimer

Et commencer à m'aimer moi-même.

Le temps est venu de s'assoir confortablement, celui-ci sera long.

Un dimanche matin en novembre dernier je me suis réveillée et j'ai réalisé combien j'étais malheureuse. Je n'avais jamais autant pleuré dans une relation et on ne m'avait jamais tant manqué de respect. Et je restais pourquoi au juste?
Je t'aimais, avec ma tête, mon coeur, mon corps, mon âme. Je t'avais promis de toujours être là pour toi le jour d'avril ou tu es venu vivre avec moi, promis de toujours t'aimer, sans limites ni restrictions. Mais quand je t'ai fais cette promesse, je ne savais pas qu'un jour tu me ferais choisir entre t'aimer toi et m'aimer moi.
Le pire est que peu importe les saloperies que tu me faisais vivre, je t'aimais encore et toujours, et je me détestais un peu plus, jusqu'au jour ou je ne m'aimais plus dutout. Comment en suis-je arrivé à ce point.
Quand je t'ai rencontré, je n'aurais jamais cru que tu deviendrais cet homme qui m'a fait tant souffrir ou même que je laisserais un jour un homme me voler ma dignité. Tu étais tellement mauvais pour moi, mais je t'aimais encore et toujours. Te laisser partir à failli me tuer, le savais-tu?
Après encore une nuit à pleurer en novembre dernier j'ai décidé que c'était terminé, je reprennais le contrôle de ma vie. Je t'ai demandé de faire tes valises et de partir et tu es parti, comme tu étais arrivé, sans broncher, sans te battre pour me garder, comme si notre relation n'avait rien signifié pour toi. Je pense que cela m'a fait encore plus souffrir que tous le reste.
J'ai mis des mois à m'en remettre, des mois à pleurer tous les soirs avant de m'endormir car il me manquait la chaleur de ton corps à coté du miens, il me manquait le creu de ton épaule ou j'avais l'habitude de m'endormir. Il me manquait ta façon de me prendre dans tes bras, ta façon de m'appeller ''mi amor'' quand on faisait l'amour, tes baisers, ton odeur.
Je ne sais pas combien de fois j'ai pris le téléphone pour te parler, te dire que j'avais déconné, que j'avais besoin que tu reviennes. Puis je me souvenais les mensonges et la méchanceté, c'est pourquoi tu n'as jamais reçu mon appel.
Tu es parti depuis 6 mois, parfois tu hantes encore mes rêves. Je rêve qu'on s'aime toujours, qu'on est heureux, avant que tout ne tourne à la merde. Je me réveille en larmes, encore, et tu me manques. Puis la vie continue.
Je sais que pour regagné ma dignité je devais te voir partir, malheureusement mon coeur est parti avec toi.
J'ai peur de ne plus jamais aimé, j'avais un coeur, tu l'as pris, je n'en ai plus.
Parfois quand tu te mets au lit, est-ce que tu penses à moi? As-tu des regrets?
Te quitter à été la chose la plus difficile à faire mais j'y suis arrivée et j'en suis fière.
Mais ce soir, j'aurais aimé que mon lit ne me semble pas si vide.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

l'amour desfois ça fait tellement mal. au moins tu as été capable de passer a autre chose, chapeau et courage.
t'es belle, t'es fine, t'es bonne, t'es capable ;-)

jeff35 a dit…

bonjour à toi j'aime bien ton blog j'ai eu l'adresse via le site de Qc plus tu me fais bien rire c'est intéressant de lire l'opinion d'une femme parmie la jumgle des célibataires à montréal

Divine Rondeurs a dit…

Merci pour ton commentaire, ne te gene pas d'envoyer le lien de mon blog a tes contacts et d'ajouter tes commentaires, c'est toujours bien aprécié.