Sexualité 2010 style

Je me souviens il y a 15 ans lorsque j’ai eu mon premier copain sérieux et ma première relation sexuelle que la grosse tendance était « la fellation ». Si le mec était assez chanceux pour avoir une copine qui avale, il était au paradis. Malgré mes 21 ans, j’étais un peu naïve et je suis tombé sur un amateur et grand consommateur de pornographie. Mon apprentissage de la sexualité c’est donc faite avec des cum shots et des fellations complètes. C’est aussi avec ce premier copain sérieux que j’ai expérimenté les aventures à 3 avec 2 gars et le sexe dans des endroits publics. Là où j’ai toujours freiné, c’est la sodomie. Disons que la nature l’avait plutôt choyé et que je craignais des souffrances horribles. Après 3 ans de relation avec lui et notre forte consommation de matériel pornographique en couple, il est clair qu’il n’y à pas grand-chose qui n’avait pas été expérimenté coté sexe, je le laissais même me sodomiser de temps en temps (rarement) question de lui faire plaisir puisqu’il adorait. Plusieurs hommes par la suite ont su apprécier les talents que A m’avait apprit.
Je suis célibataire depuis 1 an. Durant cette année, j’ai eu plusieurs aventures, quelques relations foireuses et assez de sexe pour satisfaire mes envies.
Il ne semble plus très important d’être la reine de la pipe. Chaque homme que j’ai fréquenté, sérieusement ou moins, m’a demandé de pratiquer la pénétration anale avec lui, sans exception. J’avoue en être un peu surprise. Je suis loin d’être prude mais je crois que certaines pratiques sont faites pour être partagé avec une personne un peu plus spéciale. Pas que je trouve qu’il y a quoi que se soit de romantique dans cet acte mais est-ce vraiment quelque chose qu’on doit faire avec chacun de ses amants?
Encore là, si en tant que femme c’est quelque chose qu’on aime et qui nous fait plaisir, devrait-on s’en empêcher?
Je suis un peu de la vieille mentalité que certaines choses ne se font qu’avec notre copain officiel de peur d’être étiqueté comme salope. Mais après, même si c’est le cas, si j’ai pris mon pied, je m’en fiche non?
Mais à quel moment est-ce aller trop loin? Dans les derniers mois, 2 hommes que j’ai fréquentés m’ont demandé de pratiquer le fisting. D’en être la réceptrice évidemment. J’ai refusé, c’est plus que ce que mon ouverture (d’esprit) ne me permet.
Qu’en pensez-vous? Êtes-vous pour l’expérimentation d’un peu tout tant que c’est dans les limites des 2 partenaires ou croyez-vous que certaines choses devraient être taboues?