Non à la violence

G.I Joe m'a recontacté, il m'a demandé pardon de s'être emporté, pardon d'avoir réagi si fortement. Il comprend qu'il m'a brassé un peu fort et que je dois être prise avec douceur.
Dans le but d'apaiser sa culpabilité et surtout d'arrêter le flot de ses courriels et de ses appels je lui ai dit que c'était oublié.
Je suis passée à autre chose mais je ne lui pardonne pas, je condamne tous genre de violence.

j'ai grandi dans un milieu de violence, physique et verbale. Je refuse d'accepter cette situation comme ma mère l'a fait trop longtemps ou de la faire vivre à de futurs enfants.

il y a bien longtemps, début vingtaine, je fréquentais un garçon, qu'on appellera le Violent. Quelques mois après notre rencontre il a commencer un patern de violence psychologique. J'ai pris un moment à le reconnaitre, ce n'est jamais blanc ou noir, il y a trop de zones grises. Un jour lors d'une dispute assez corsé il est parti parce que le ton s'élevait un peu trop, en disant que son père lui avait toujours dit qu'un homme, un vrai, ne frappait jamais une femme.

Une semaine plus tard je recevais ma première giffle de lui.

Bien sur je l'ai quitté sur le champs. Il est revenu en larmes, en me suppliant à genoux de lui pardonner. Combien il était désolé, combien il m'aimait, quel salaud il était. Mon coeur sensible lui à pardonné son erreur et notre relation très malsaine à reprit.

Un mois plus tard c'est aux urgences que je me suis retrouvé suite à une querelle après avoir trouvé des enveloppes de préservatifs et une boucle d'oreille de femme dans sa chambre.

Il est revenu me supplier de le pardonner, j'ai été ferme, j'ai refusé. Il à pleurer toutes les larmes de son corps et me demandant pardon. J'ai revu ma mère quand j'avais 4, 5, 6 ou même 7 ans pardonner mon père avant qu'il ne revienne à la maison pour ensuite la rebattre encore plus violemment.

J'ai refusé, et quand il est revenu à la charge j'ai encore refusé et plus mes blessures physiques guérissaient, plus ma force psychologique revenait et j'ai été assez forte pour l'empêcher de revenir dans ma vie une seconde fois. Ce n'était définitivement pas la relation que je voulais.

Est-ce que je m'emporte en comparant G.I. Joe au Violent, c'est possible. Mais une chose est certaine, je reconnais un comportement et je refuse d'attendre pour voir s'il y a fumée sans feu.

Est-ce que mes choix d'hommes sont affecté par mon passé de violence? Probablement. Est-ce que mes relations sont affecté? Je le crois aussi.

Qu'est ce qui à fait que le Violent et G.I. Joe ont tous les 2 reconnu en moi une femme qu'ils pouvaient dominer, je n'en ai aucune idée puisque j'ai un caractère fort.

Aux femmes qui me lisent, aucune violence, aucun contrôle n'est acceptable dans une relation.
Je rêve qu'un jour toutes les femmes réalisent leurs richesses et leur potentiel et qu'elles arrêtent d'accepter de se faire traiter comme des inférieures.
Je pense bien attendre longtemps.